Stan Neumann
L'invité printemps-été 2009
Stan Neumann filme, dirait-on, comme un peintre de natures mortes. Le mot allemand de Stilleben conviendrait mieux, avec ce Still qui désigne plus le silencieux. Natures silencieuses, donc. Où tout parle par des degrés d’intensités différentes.
Et puis, on dirait bien que Stan Neumann continue à transporter avec lui sa Prague natale, aussi bien dans sa construction et son architecture réelles que par les portes, les couloirs et la poétique de l’écriture de Kafka. Explorations de châteaux intérieurs, chaque film a son fil d’Ariane propre.
« Il faut chercher la manière dont l’œil est aveuglé » dit-il.
Regarder de l’intérieur, donc…